Belle entrée en matière pour Ernest, noveliste reconnu et estimé, mais qui a quelques difficultés à livrer son nouveau manuscrit à temps.
Et ce n'est pas en éclusant des godets au fond d'un bistro peuplé de loulous, d'ouvriers et d'anars qu'il parviendra à racoller sa muse.
En désespoir de cause et aussi parce que Cassandra attend un bébé, Ernest va se laisser convaincre par Boris, junkie notoire, de faire écrire le roman par un Nègre. Sorte de Bukowski banni, Amédée va écrire un livre au succés retentissant avec pour seul viatique des lignes de mots qui entrecroisent des lignes... de coke.
A la croisée du polar, du roman de genre, de la satire sociale, La tyrannie des mouches offre un bon moment déjanté sur l'angoisse de la page blanche.
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